Les castanéiculteurs ont du pain (bientôt des châtaignes) sur la planche
S’occuper de l’arbre à pain (le châtaignier) n’est pas de tout repos. Après le bois et la fougère, voilà qu’il faut nettoyer le terrain pour faciliter la récolte.
Par exemple on enlève les pierres en faisant des tas. Voir la vidéo.
Il n’y a pas si longtemps ces tas étaient très différents. Ils étaient beaucoup plus trappus et bien moins hauts. A l’époque ils avaient une véritable utilité pour les anciens. Ils permettaient d’économiser leurs forces.
L’âne bâté était placé près du tas. Le sac de châtaignes, très lourd, était d’abord posé sur ledit tas de pierres avant d’être installé sur le bas de l’âne.
Aujourd’hui cela ne se fait plus. Pourtant les sacs restent lourds. Mais les voitures sont souvent moins hautes que le bas des ânes.
Ce qui se fait souvent aujourd’hui et qu’on ne faisait pas antan, c’est la pose de filets, comme pour les olives.
Ils sont quelquefois de couleur orange.
Mais généralement ils sont verts.
Quelle différence pour les vaches? Elles broutent les châtaignes servies sur les filets tout en y déposant leurs bouses. Quand elles ne déchirent pas les filets avec leurs pattes!
Les Battaglia s’activent néanmoins aux Mucchjtacce.
Plus tard ils se rendront au Stollu. Peut-être Félix aura-t-il la chance d’y trouver, comme il y a trois ou quatre ans, une énorme gallinula?
Cette gallinula de légende, il a dû la couper en deux pour pouvoir la descendre au village tant elle était lourde. Il a donc été contraint de remonter chercher l’autre moitié.
On raconte que le poids du champignon le plus lourd qui ait jamais été trouvé ne dépassait pas 20 kilos. c’était au Mexique.
Or les deux morceaux ensemble pesaient… 40 kilos. Un nouveau record?
Et bien non!
Marie-Thérèse me rapporte que son oncle Léonce en a ramené une de plus de 50 kilos.
Quel sera le prochain pari?