Ruptures d’approvisionnement en eau potable les 30 et 31 mai et le premier juin
Tout le monde a été surpris quand le 30 mai, les robinets du village (hormis Campatile) ont cessé de débiter leur eau.
Certes il a fait chaud et sec ce printemps, mais tout de même !
En fait, il s’agissait d’une canalisation qui gaspillait son eau à gros bouillons.
Cette rupture a provoqué le lendemain la multiplication de files d’attente autour des points d’eau. On aurait dit le Favale il y a quelques dizaines d’années !
Heureusement le village est doté d’innombrables fontaines qui ont permis de dépanner tant bien que mal.
Certains d’entre nous sommes allés nous laver à la rivière. C’est donc ce que nous avons fait ma femme et moi vers onze heures où nous avons rencontré Marie-Paule Biaggi qui a eu la même idée.
Cela m’a donné l’occasion de faire un petit plongeon dans l’eau froide. Quel bonheur quand on rentre mais surtout quand on sort du bassin.
La réparation a réclamé plus de temps que d’habitude. Nous n’avons profité de l’eau qu’à partir du milieu de l’après-midi.
C’est à ces moments là qu’on apprécie le mieux les vertus de l’eau prodiguée à profusion. Je pensais à ce petit refrain que me chantait ma maman.
Marie-Jeanne Revertegat charrie son eau
Mais l’embellie fut de courte durée. Voilà qu’à 21 heures les robinets ne coulaient déjà plus.
Dès huit heures du matin le lendemain premier juin, ma femme et moi avons pris le parti de retourner à la rivière.
Il était plus de 16 heures quand l’eau salvatrice est enfin revenue.
Espérons que cette fois, c’est pour de bon.