Franc succès de l’opération Murato village mort
France3, RCFM, Corse-Matin… les médias ne manquaient pas pour rendre compte de la journée du 6 mars à Murato.
Ils ont inteviewé Catherine Leccia, déléguée des parents d’élèves
tandis que les commerces avaient fermé leur porte.
Les Muratais se sont mobilisés en nombre pour protester contre la fermeture annoncée d’une classe.
Ils ont invité les politiques à les soutenir.
Jean-Pierre Leccia, président du district, a annoncé que le poste était « bloqué » pour le moment. Il manquerait seulement un élève au recteur pour que la classe ne soit pas supprimée.
Il a ajouté que le « solde » des instituteurs en Corse restait positif à plus un. C’est sans doute réconfortant à condition que la répartition montagne-plaine ne soit pas systématiquement en défaveur de l’intérieur. Par ailleurs la forte croissance de la population en Corse devrait entraîner un solde positif bien plus important pour assurer les mêmes prestations.
Sauveur Gandolfi-Scheit, député-maire de Biguglia s’est excusé de son absence, il était retenu à Marseille. Antoine Agostini qui le représentait nous a assurés de son soutien actif.
Jean Zuccarelli, membre du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse s’est associé à notre cause au nom de la CTC.
Sont ensuite intervenus tour à tour Ferdinand Ugolini maire du village, Bati Patroni habitué de tous les combats et Claude Flori conseiller général du canton.
La commune de Murato a beaucoup investi notamment pour la crèche et la cantine. Gommer ces efforts au prétexte qu’il manque un enfant cette année pour atteindre le quota serait faire preuve d’irresponsabilité.
Tordons le cou au profit à court terme. Investir pour l’avenir de nos enfants reste une impérieuse nécessité.