TOMBE D’ACHILLE MURATI PAR PASQUALE-ANDRIA
La tombe d’Achille Murati (1788 – 1873), Conseiller à la Cour de Bastia, a été construite suite au décès de son épouse en 1852, Rose Catherine de Gentile, fille du Général de Gentile (de Nonza) et de Magdeleine de Château-Neuf de Tournon.
Elle a été obstruée avec du ciment à l’emplacement de l’ancienne porte.
Les travaux du Conseil Général, déjà relatés, ont transformé les abords (murs et escalier) avec une nouvelle plaque de marbre presque identique à celle conservée dans St Michel.
Si l’ancien mur permettait des intrusions assez aisées, il est actuellement difficile d’accéder par l’avant dans le périmètre de la tombe, et comme personne ne démaquise ce même périmètre devient un maquis compact où il n’est plus possible d’apercevoir ce qu’appelaient les muratais : La « soupière ». Soupière qui est en réalité la représentation d’une urne funéraire !
Les 2 cyprès à moitié déracinés par la dernière tempête sont toujours appuyés sur le toit mais n’intéressent personne, leur bois encrassant les cheminées !
Sur la tombe, une autre plaque en marbre attend une réfection : elle est dédiée à Acchille Murati (1733 – 1801) lieutenant de Pascal Paoli et grand-père d’Achille qui relate une citation de Napoléon en 1793 qui le compare à Turenne.
Il a été indiqué par la personne en relation avec les ayants droit que ceux-ci proposent de céder la propriété à la municipalité contre l’euro symbolique. Il est en tout cas navrant de laisser en déshérence un haut lieu patrimonial muratais associé au site de St Michel.
Un bel écrin qui enserre ce qui est en train de devenir une forêt dense, propice aux départs de feux, avec deux pins à proximité.