U PRIMU DI MAGHJU

1u di Maghju – UN STIGLIU DI MUGHETTU PER A FESTA DI U TRAVAGLIU

MAIS PAS QUE…

Associé à la floraison et à la naissance des amours, ce jour du premier mai le marque symboliquement. Avant le christianisme, dans la nuit du 30 avril au 1er mai, il se chantait des hymnes en l’honneur de Maïa, fille d’Atlas, mère de Mercure et déesse de la terre qui nourri les humains.

Les bergers et bergères de Sartène se réunissaient jusqu’au début de 1900, en tenue de fête dans un village voisin, fleur à la bouche. Des fiançailles s’officialisaient à la fin de la journée, fixant pour plus tard la date des mariages, car en Corse on ne se mariait jamais au mois de mai.

La fête du travail, pour l’église, aussi dédiée à St Joseph, avec des variantes locales comme la fête de Santa Fiora, fêtée ce jour dans la cathédrale du Nebbiu à St Forent dont on dit que dans la face nord, un trou permettait de respirer ce jour là, voire la veille, une exhalation de parfum de violette. On dit que ce « miracle » n’a jamais cessé. Les curieux peuvent toujours aller le vérifier…

Tremula di maghju / Oliu per l’assaghju /Tremula di ghjugnu / Oliu à lavà grungnu – Floraison de mai / De l’huile juste pour en goûter / floraison de juin / De l’huile pour s’en laver le museau.

Autrefois le 1er mai, fête du renouveau se fêtait avec un gâteau cuit sur des feuilles de châtaigniers, falculelli et migliacci, mais le changement du rythme des saisons a fait abandonner cette coutumes vers le milieu du 19eme siècle.

À Appiettu, près d’Ajaccio et dans certains villages on avait inventé un nom de saint : « San Cocciolone », issu des gâteaux de ce jour, cocciola.

Toujours avant le christianisme, la fête du soleil et du printemps était célébrée le 1er mai en Gaule en l’honneur du dieu Bel.

ÉTERNEL RECOMMENCEMENT…   BONA FESTA À TUTTI.