La seule activité notable de la microrégion se situe à Barchetta (U Bercaghju), hameau de Volpajola ( A Vulpaghjola) ou une usine de récupération du verre a remplacé l’ancienne usine à tanin, poluante à souhait et grande consommatrice de châtaigniers.

Considérée comme une presqu’île, le Cap est à l’extrémité nord de la Corse comme un doigt dans la mer. De surface modeste, il est morcelé à l’extrème de part et d’autre d’une chaine centrale nord-sud. Des marines qui étaient autant de petits ports de cabotage servaient d’exutoire à chaque microrégion qui écoulaient leurs produits et suppléaient au manque de route en emprintant la voie maritime.

Comme son nom l’indique, la région du Nebbiu tire son nom du brouillard qui sans prévenir envahi la région à partir du Lancone, défilé qui débouche sur la plaine de Biguglia, l’ancienne capitale de la Corse médiévale.
Limitrophe du Cap,de la Marana et de la Custera
elle est la porte de la Balagne par Tenda et l’Agriate.

Le village de Muratu, souvant qualifié par les poètes de : Muratu di Nebbiu est un bourg né de la fusion de tous ces hameaux. Si l’ancienne renommée de son pain et de ses canistrelli n’est plus d’actualité, ses châtaignes et sa farine pisticcina font l’unanimité des gourmets du Nebbiu et d’ailleurs.

Comme beaucoup de villages corses, Muratu a connu une histoire mouvementée. La rareté des documents anciens complique les recherches sur place. Parfois des trouvailles fortuites accélèrent les recherches et éclairent une période jusque là inexplorée. Toutefois, la recherche archéologique a permis de mieux comprendre des périodes plus lointaines.

Le territoire du GAL des 2 massifs (Leader +) se compose de toutes les communes du Nebbiu, des communes de la Custera (voir liste dans l’article sur la Custera), et de toutes les communes du Cap Corse sauf « Ville di Petrabugnu », « San Martinu », « Santa Maria di Lota » qui font partie de l’agglomération de Bastia.